"Il ne faut pas seulement présumer de ses capacités, il faut aussi savoir les dénombrer".

Ces pages s’adressent aux exploitants des opérateurs télécoms, des datacenters, des centres techniques sensibles ou d’intérêts stratégiques, des sites industriels, des réseaux de distribution… tous confrontés à la problématique d’allocation de leurs ressources.

Ces acteurs ne disposent que d’une vision très partielle de leurs capacités d’infrastructure : « quelle surface occupée ? », « quelle énergie consommée ? », « quelle puissance disponible ? », et plus largement « qui utilise quoi, où, combien et pourquoi faire ? ». Sans visibilité capacitaire, aucune gestion raisonnée n’est possible. L’entreprise est condamnée à la cécité, incapable de se projeter, de garantir la disponibilité des ressources ou l’efficacité de ses investissements. Sa sécurité même est engagée. Ces acteurs ont donc nécessité d'une gestion capacitaire.

La gestion capacitaire s'appuie sur un instrument : la « comptabilité capacitaire analytique » des infrastructures. Cette nouvelle comptabilité s’attachera à décrire l’environnement technique en termes quantitatifs : « ce qui est construit », « ce qui est exploité », « ce qui est réservé »… à l’image de la comptabilité de gestion décrivant les moyens financiers en termes de « budget », « dépenses », « engagements »...

Avec cet instrument, la gestion capacitaire devient le principal levier de productivité des métiers, de l’optimisation de l’exploitation, de l'efficacité énergétique et, in fine, de la rentabilité des investissements techniques.

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